Qui a fait 2 000 blessés parmi les forces de l’ordre ces dernières semaines ? C’est bien l’extrême gauche et certainement pas l’extrême droite.
Assez de mensonges et de désinformation. Alors que le pouvoir et la presse aux ordres voient un néo-nazi derrière chaque arbre, allant jusqu’à interdire les marches patriotiques aux relents d’extrême droite, on assiste à une montée de la violence d’extrême gauche à laquelle Macron et ses sbires se soumettent sans réagir.
La guerre contre une extrême droite plus imaginaire que réelle fait diversion pour mieux masquer l’inaction du gouvernement face à l’extrême gauche de plus en plus virulente, qui s’attaque à la République et aux forces de l’ordre en toute impunité.
Il y a eu à Sainte-Soline et au cours du 1er-Mai une volonté de tuer du flic chez certains éléments armés jusqu’aux dents. Et c’est bien cette extrême gauche qui a fait 2 000 blessés chez les policiers et les gendarmes. Cette volonté de tuer, on ne la voit que chez les assaillants d’extrême gauche, venus uniquement pour en découdre. Nul doute que le laxisme du gouvernement face à cette violence barbare conduira inexorablement à des tragédies avec usage d’armes à feu contre les FDO.
On n’est plus dans la manifestation pacifique pour défendre ses idées, mais dans la recherche de la confrontation avec la police, en affichant une hyper-violence qui se banalise dangereusement.
Attaques aux cocktails Molotov, bombes artisanales, jets d’acide, usage d’armes diverses pour blesser ou tuer, destructions de vitrines, pillages, saccages de monuments, incendies de voitures et de bâtiments, tout cela fait dorénavant partie du décor de chaque manifestation, avec la bienveillance des médias qui se contentent de dénoncer mollement ces exactions, sans jamais s’offusquer de ce qui s’apparente de plus en plus à une guérilla urbaine.
Comme le dit Thibault de Montbrial dans une tribune du Figaro, ce ne sont pas des manifestants qui ont été grièvement blessés à Sainte-Soline, mais des délinquants lourdement équipés et organisés pour en découdre, en ayant prémédité leur action violente. L’arsenal juridique et la doctrine d’emploi des FDO doivent donc s’adapter à cette hyper-violence afin de neutraliser les éléments les plus dangereux largement connus des services de renseignement.
Malheureusement, comme le rappelle Thibault de Montbrial, ministère de l’Intérieur et juges ne tirent pas la charrue dans le même sens. Le Conseil d’État limite le recours au contrôle d’identité préventif et le Conseil constitutionnel a retoqué une loi prévoyant l’interdiction de manifester pour certains éléments virulents.
Il convient donc de revoir ces dispositions juridiques inadaptées, qui paralysent les FDO et font le jeu des démolisseurs de la République. Il est également temps que la justice soutienne les FDO dans leur action salvatrice contre la violence, au lieu d’entretenir une rivalité police/justice nuisible à tous.
Le laxisme judiciaire, l’absence de réponse pénale et la faiblesse ridicule des peines quand elles sont infligées en disent long sur la volonté des juges de rétablir l’ordre républicain. L’auteur de la tribune rappelle cette sidérante condamnation à 3 mois de prison, contre un individu coupable d’avoir jeté un pavé à la tête d’un policier grièvement blessé. Quel mépris pour ce policier blessé au service de la nation !
Thibault de Montbrial nous rappelle que plus la violence augmente, plus les moyens de la police diminuent.
Plusieurs types de grenades ont été supprimés, les lacrymogènes sont de moins en moins efficaces contre des manifestants équipés, la puissance des munitions de LBD a été réduite en 2019.
Et malgré les nombreux cas de policiers brûlés au troisième degré, le port de cagoules ignifugées n’est toujours pas envisagé. C’est une décision irresponsable, voire criminelle.
En réalité, il n’y a aucune volonté de neutraliser les quelques extrémistes qui imposent leur loi lors des manifestations. C’est la démission la plus totale du pouvoir, qui accepte même que des éléments étrangers viennent affronter nos policiers en toute impunité.
Il suffirait pourtant d’imposer des peines plancher sévères et incompressibles à l’encontre des agresseurs de policiers pour en finir avec ces faux durs qui surfent sur la démission d’un pouvoir sans courage. Et après quelques mois de prison ferme, sans remise de peine, plus aucun délinquant étranger ne viendrait faire le mariole en France.
L’hyper-violence lors des manifestations, tout comme la violence quotidienne de rue, nous les entretenons par notre faiblesse. Aucune société ne peut survivre en reculant devant ceux qui propagent l’insécurité.
Mais Macron préfère combattre une extrême droite imaginaire et laisser le pays s’effondrer.
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