Alors qu’il semble désormais évident que la psychose sanitaire provoque dans la population française plus de dégâts qu’elle ne la protège – entre dépressions, suicides, notamment chez les plus jeunes, et suspicion généralisée qui nous prépare une armée de sociopathes obsédés par la maladie ! –, le gouvernement de chez nous persévère dans l’erreur tragique.
Maniant tour à tour la peur de la maladie et le bâton, le gouvernement de Castex – ce dernier récemment « acclamé » comme il se doit à Grenoble ! – maintient ainsi le pays dans un climat d’absurdité sanitaire. Car, depuis plus de deux ans que le virus circule, tout cela ne rime à rien. Cependant, malheur à qui voudrait creuser dans certaines failles, comme ce chiffre des morts qui, à mon humble avis, comptabilise dans la case « morts du Covid » des personnes atteintes de maladies tout autres et qui auraient eu raison d’elles avec ou sans le virus.
Pareillement, on ignore le nombre total des suicides liés à la tyrannie sanitaire, entre confinements, distanciation sociale martiale et privations de libertés en tout genre. Toutefois, des indices ne nous trompent guère sur l’ampleur du phénomène :
– Entre les 21 et 28 septembre 2020, une enquête de l’institut Ifop, pour la fondation Jean Jaurès, indiquait que : « 27 % des dirigeants d’entreprise et 27 % des chômeurs, 25 % des commerçants et artisans ont eu l’intention réelle de se suicider en 2020, notamment depuis la fin du premier confinement. Parmi ces derniers, 42 % confient avoir été hospitalisés après une tentative. »
https://www.lunion.fr/id204725/article/2020-11-06/depression-suicide-le-confinement-pese-lourd-sur-la-sante-mentale
– En janvier 2021, Ipsos publiait une étude pour l’association Astrée, où l’on découvrait que : « Près de 18 % des personnes interrogées, soit 1 Français sur 5, affirment se sentir toujours ou souvent seules, contre 13 % en 2018. En outre, le sondage montre que 63 % des individus souffrant de solitude ont eu des pensées suicidaires. »
https://www.france24.com/fr/france/20210224-apr%C3%A8s-le-covid-19-le-spectre-d-une-%C3%A9pid%C3%A9mie-de-suicides-en-france
– Enfin, en janvier 2022, dans un entretien accordé à La Nouvelle République, le psychiatre Marc Fillatre, responsable de l’unité d’hospitalisation adolescent au CHRU de Tours, définissait très bien les effets de l’acharnement sanitaire : « Au départ ça a protégé les personnes qui avaient des fragilités psychologiques. Quand il y a quelque chose de nouveau, d’inédit, tout le monde se retrouve logé à la même enseigne. C’est plutôt porteur. Ça augmente le sentiment d’appartenance et ça réduit le passage à l’acte suicidaire. Quand on est passé à quelque chose qui était de l’ordre de la répétition, on a vu des gens en grande difficulté d’adaptation. Ce ne sont pas des troubles psychiatriques mais des troubles psychiques aigus dans lesquels se trouvent les passages à l’acte suicidaire. Là, on a vu une tout autre configuration clinique. »
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/indre-et-loire-les-tentatives-de-suicide-des-jeunes-augmentent-avec-la-crise-sanitaire
Malgré les faits, et contrairement à des pays comme l’Espagne, l’Angleterre, l’Irlande et même Israël, la France poursuit encore sa tyrannie sanitaire, dont le masque est l’une des plus remarquables et non moins idiotes démonstrations. Car, personnellement, comme ça m’est arrivé ce samedi, je ne perçois pas bien l’utilité de mettre cette muselière sanitaire dans un train de banlieue quasi vide. Mais je ne suis pas un initié de la secte Covid, c’est vrai !
Et tiens, puisque j’y suis, ce samedi en question je suis allé sur la tombe – j’adore les cimetières, c’est mon memento mori à moi ! – d’Auguste Thin, au cimetière ancien d’Asnières-sur-Seine. Auguste Thin, c’est l’homme qui, parmi huit cercueils de soldats inconnus disposés dans la citadelle de Verdun, a choisi le sixième, lequel repose désormais sous l’Arc-de-Triomphe à Paris. Ça c’est pour la grande Histoire.
Pour la petite, à une cinquantaine de mètres de là, reposait depuis mars 2020 une actrice et chanteuse que j’admirais : Suzy Delair, que les cinéphiles ont pu voir dans des films comme L’assassin habite au 21 et Quai des Orfèvres (de Henri-Georges Clouzot), ou Lady Paname (de Henri Jeanson). On se souvient aussi d’elle dans Les Aventures de Rabbi Jacob (de Gérard Oury), où elle interprète l’exubérante épouse de Louis de Funès, alias Victor Pivert.
Eh bien notre Suzy, belle à croquer du temps de sa jeunesse, a été enterrée sans cérémonie, pour cause de restrictions covidistes. Quelle gratitude pour une femme qui, à sa manière, a servi la France ! Dimanche, j’ai photographié ce banc, à Auvers, avec son affiche obsessionnelle de distanciation. À quand un papier-toilettes avec des imprimés vantant les mérites du masque ?! Définitivement, la France covidiste est un crime contre notre humanité…